Le château qui accueille l’EHPAD de Perreux existe depuis 1580. Il est devenu propriété de l’établissement suite à un lègue d’une grande famille locale.
À l’origine, l’établissement était un hôpital destiné à soigner tous les nécessiteux, les « maladreries » de tous âges et de tous horizons, avec des dimensions hôtelières et alimentaires fortes. Les pathologies de l’époque étaient alors très différentes.
Le bâtiment a été construit sur le plan type des Hôpitaux de Beaune et s’articule autour de la chapelle.
Au XXème siècle l’établissement devient hospice avec une capacité d’accueil de 18 personnes, puis de 22.
En 1988, des travaux d’agrandissement et de réfection ont été réalisés permettant de porter la capacité d’accueil à 47 lits. Pour ce faire, la grange et la ferme ont été transformées en lieux de vie, actuellement « les Tilleuls ».
En 1991, le bâtiment « des Cèdres » a été réaménagé.
En 2003, une partie du bâtiment construit en Pisé s’est fissuré suite à une grande période de sécheresse et a nécessité des travaux de reconstruction qui ont débuté en aout 2009 pour se terminer en 2011, donnant naissance à un nouveau bâtiment : « le Séquoia ».
Au rez-de-chaussée de ce bâtiment un Pôle d’Activités et de Soins Adaptées de 14 places s’est ouvert début 2012. Les travaux ont engagé une réorganisation des lieux de vie des résidents de l’EHPAD de Perreux. La création du bâtiment Séquoia a permis d’augmenter la capacité d’accueil à 49 lits d’EHPAD + 1 lit d’hébergement temporaire. L’ensemble des services sont organisés autour d’une cour centrale. Le PASA s’ouvre sur la cour intérieure sécurisée et permet la libre circulation des résidents.
En fin de siècle dernier, les personnes âgées entrent en établissement le plus souvent par choix pour ne pas être seules à domicile ou bénéficier d’un environnement sécurisant. Depuis une vingtaine d’année les personnes candidates à l’entrée en EHPAD sont le plus souvent très dépendantes et ne disposent plus de toutes leurs capacités cognitives. L’entrée en EHPAD est dans la majeure partie des cas, décidée par la famille et les résidents ne participent plus aussi activement à la vie de la collectivité.
Aujourd’hui, les exigences légales et réglementaires visent plus de personnalisation de l’accompagnement, de sécurité et de confort ce qui obligent à une mise aux normes permanente.